EXTRAIT CHAP 2

29/10/2013 11:01

 Soudain un dragon des mers surgit à la proue. Il était trois fois plus grand qu’un dragon normal. Il était aussi blanc et brillant  que la neige baignée par les rayons du soleil. Ses yeux aussi n’avaient pas un couleur habituel, ils étaient bleu glace, presque blanc. Les hommes se jetèrent des regards affolés. Kaylad les vit une seconde fois perdre espoir, il les encouragea de nouveau. Kaylad se souvint  des histoires que les vieux marins racontaient à propos d’un dragon centenaire et blanc. Devant ce monstre il sut que toutes ces histoires étaient vraies. Il se retourna et remarqua les deux enfants.  Il se rapprocha d’eux en les grondant. Tuya regarda son père et resta immobile. Xérenne ne remarqua pas Kaylad et se rapprocha du bastingage. Kaylad cramponna Tuya par le bras et se rapprocha de Xérenne qui s’était mis à parler d’une drôle de façon.

« Kil in rouann ?

 Kaylad, croyant que le prince le faisait exprès, lui ordonna d’arrêter mais le prince ne sembla pas l’entendre. Kaylad lâcha son fils et agrippa les épaules de l’enfant l’obligeant à se retourner. Kaylad sentit une chaleur intense se dégager du corps du prince et fut obliger de le lâcher. Il le regarda incrédule. Le prince se retourna vers la rambarde et avança sous le regard inquiet de Kaylad qui ne pouvait rien faire. Xérenne fixa le monstre qui vint se placer en face de lui. Les yeux du dragon commencèrent à virer au violet pour devenir rouge sang. Le regard sanguinaire et méprisant  du monstre  observait cet enfant qui lui tenait tête. Xérenne se remis à parler dans la langue étrange.

« Ferti dastu zunia quilutvé. »

Le dragon ne bougea pas, il semblait se moquer des paroles de l’enfant. Xérenne, voyant que le dragon ne daignait bouger réitéra sa requête. Les hommes d’équipage regardaient la scène sans bouger. Le dragon fit mine d’attaquer le navire. Les hommes se couchèrent sur le pond, Kaylad saisi Tuya dans ses bras. Quand il releva la tête, il vit que le prince n’avait pas bougé et restait stoïque face au dragon. L’enfant fit un pas en avant et se remis à parler.

« Sée deri cilila detui quantimo fredtilma onno. »

Un grand éclair zébra le ciel. Le dragon tourna la tête vers la lumière vive et sembla inquiet. Un phénix vint se poser à coter de l’enfant.